Marrakesh, cette charmante ville rouge qui rayonnait au milieu du Maroc d'antan. Étant autrefois un centre commercial, une source d'inspiration intellectuelle et de ressourcement spirituelle. Elle devient aujourd'hui une marchande de plaisir qui a ôter son long et large caftan coloré pour mettre une étrange petite tenue en cuir très serrée qui éveille les désirs sexuels des orientaux obsédés et des occidentaux frustrés. Les nuits rouges alcoolisées de cette jolie ville très maquillée drainent de l'argent fou aux bars, pubs, lounges, clubs, discothèques, casinos et hôtels pour "sauver" les caisses de l'état à travers l'afflux de devises et le payement des impôts. Le tourisme sexuel bat ses records à Marrakesh, des saoudiens aux visages brulés qui distribuent, devant moi, leurs numéros à la brochette de pétasses des cafés de gueliz qui se concurencient qui va se salir le plus. La police est là, elle intervient seulement si un clochard marocain en manque veut draguer inadéquatement les filles des rues qui exercent leurs devoirs nationals. Je reviens de Marrakesh dégoûté. Comme quelqu'un qui a assisté à un viol collectif d'une petite fille avec une jolie robe rouge sans qu'il puisse la défendre. Je suis désolé Marrakesh, tes hommes t'ont vendu.